connaissaient notamment une activité en forte croissance en lien avec des records de ventes automobiles sur le territoire. Inversement, les années 2009-2013 ont été une période inédite de contraction de leur activité de crédit en lien avec le recul des immatriculations. Au final en 2020, leur activité de financement continue ainsi de progresser malgré des immatriculations de véhicules neufs qui reculent de -14,3 % (Cf. section commerce III.6). L’encours de crédits consentis aux entreprises ralentit également en 2020 (+2,6 %) après avoir p rogressé vigoureusement en 2018 et 2019 (respectivement +5,6 % et +7,5 %). Il s’était contracté d’un tiers entre décembre 2008 et mars 2013, avant de se stabiliser en 2014. Evolution des crédits sains octroyés Taux de créances douteuses brutes par les établissements financiers des établissements financiers Glissement annuel lissé 12%En % des concoursbruts totaux 18% 12% 10% 6% 8% 0% 6% -6% 4% 12-00 12-05 12-10 12-15 12-20 12-00 12-05 12-10 12-15 12-20 Source : IEDOM Source : IEDOM Le risque de crédit des établissements financiers implantés dans le département continue de se résorber en 2020, avec des créances douteuses brutes qui représentent désormais une proportion de 4,9 % des concours bruts totaux consentis contre 5,7 % l’année précédente et 6,3 % à fin 2018. Le taux de provisionnement des créances douteuses brutes s’établit à 53,2 % à fin décembre 2020 contre 56,5 % un an auparavant. Comme pour les cinq banques commerciales étudiées précédemment,la période de confinement, les restrictions sanitaires et l’arrêt de l’activité de nombre d’entreprises n’ont pas entraîné une dégradation de la situation de risque de crédit de leur clientèle. 5.2.LA RENTABILITÉ DES ÉTABLISSEMENTS FINANCIERS Le produit net bancaire (PNB) des principaux établissements financiers installés dans le département diminue de -8,0 % en 2020 après avoir progressé de +2,3 % en 2019. Il s’établit ainsi à 112,3 millions d’euros en 2020, en recul de 9,7 millions d’euros sur un an. Depuis 2010, le PNB oscille entre 110 et 120 millions d’euros par an, contrastant avec la période de forte croissance du PNB observée durant la décennie précédente. Le niveau de PNB de 2020, bien qu’en baisse, reste proche des années passées et supérieur aux années 2017 et 2014. La diminution enregistrée en 2017 s’expliquait essentiellement par la titrisation d’une grosse partie du portefeuille d’un établissement,opérée dans le cadre d’un changement d’actionnariat et de système de refinancement.Cette opération avait fortement impacté à la baisse les produits d’exploitation bancaire (intérêts) mais permis ensuite d’en diminuer le coût. Une opération de titrisation est une autre forme de refinancement de son activité de distribution de crédits par un établissement financier,qui s’accompagne néanmoins du transfert des encours de crédits vers un fonds de titrisation et un transfert d’une partie du risque de non- remboursement. 179