IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE: RECOMPOSITION DE LA CONSOMMATION DES MÉNAGES En 2020, avec la crise sanitaire, l’orientation et la composition de la consommation changent sensiblement. Les restrictions d’ouverture des magasinsde produitsnon essentiels, ainsique les difficultés d’approvisionnement, contribuent très largement à cette réorientation. Ainsi, la consommation des ménages martiniquais profite aux biens non durables, au détriment des biens durables et des services de tourisme et transport. Une consommation des ménages en berne Le contexte de la pandémie de Covid-19 (restrictions d’ouverture de commerce, Importations de biens de restrictiondes déplacements)a infléchi la consommation (en millions d'euros) consommation des ménages. Lesimportatiosn 800 140 de biens de consommatoni durables (équipement de la maison) baisent-0,8%) surs ( 750 130 l’année. Le marché autombiole,en corissneac 700 120 ininterrompue depuis 2014,subtui n imratpotn reculde ses ventes (lesmimaitrculationsde 650 110 véhicules neufs baissent de 26,0% prapportar 600 100 à 2019).La hausse des enours de créit à lac d 2010 2012 2014 2016 2018 2020 consommation des ménageseibxhe à cetégdar Non Durables Durables (éch. De droite) untrès fort ralentissemnt(+09%aprèse ,Source : Douanes +6,9% en 2019).Si cette aisse proit,dab fe ns unecertaine mesure, auxiensb dce onsomamtion non durables (alimentation et habillement connaissent une augmentation sur l’année de +3,0%,alors que le chiffre d’affaires du secteur dela distribution alimentaire (+6,0%) est en hauss), l’amloratie éio lénde ’parne et de lag situation financière nette des ménages martiniquais(+260mi illon d’euros en 2020) téms oignent dumanque à gagner pour le secteur du commerceen 2020. UNE ÉVALUATION DU POTENTIEL DE CONSOMMATION DES MÉNAGES Selon une enquête sur la consommationréalisée par la Chambre de commerce et d’industrie de1 la Martinique (CCIM) en 2015, le potentiel de consommationglobal des ménages martiniquais2 est estimé à 1,73million d’euros. Les biens alimentaires représentent 55,0% de la dépense de consommation, le reste étant dévolu aux biens non alimentaires.En moyenne, un ménage martiniquais est composé de 2,3personnes et dépense un peu plus de 10100euros par an (en biens alimentaires et non alimentaires). 3. Les principaux sous-secteurs commerciaux 3.1 LE COMMERCE EN MAGASIN NON SPECIALISÉ En 2018, le commerce en magasin non spécialisé regroupe 648 entreprises. Ce segment regroupe principalement (à 81,5%) le commerce à dominante alimentaire qui se compose de 1Chambre de commerce et d’industrie de la Martinique –Schéma directeur d’urbanisme commercial, rapport diagnostic, octobre 2016: https://www.martinique.cci.fr/detail-document-partage-telechargement.aspx?card=10539 2Le potentiel de consommation représente le marché théorique auquel peuvent prétendre les commerçants, c’est-à-dire le nombre d’individus susceptibles de consommer un produit dans une zone géographique donnée. 119