LE CACAO, UN SECTEUR ÀFORTE VALEUR AJOUTÉE POUR LA MARTINIQUE La culture du cacao à la Martinique remonte au XVIIème siècle lors de l’introduction du premier cacaoyer sur l’île en 1655. Dès lors, sa production a été très variable. Elle n’a été durablement relancée qu’en 2012 à travers le projet Valcaco, piloté par le Pôle agroalimentaire de la région Martinique (PARM). Au démarrage, le projet réunissait dix producteurs locaux, les transformateurs de l’île (Élot et les Frères Lauzéa), la Chambre d’agriculture, le CIRAD et le Parc naturel régional de la Martinique (PNRM). En 2018, le nombre de producteurs s’élève à 62 exploitants dont 26 actifs et 40 en phase de création de plantations cacaoyères. Selon les estimations du collectif Valcaco, la culture des cabosses devrait s’étendre sur 120 hectares pour une production de 2,5 tonnes en 2020, 6 tonnes en 2022 et 12 tonnes en 2024. Les producteurs privilégiant une culture écologique, l’usage de produits phytosanitaires est proscrit. En 2018, la plantation de nouveaux cacaoyers a permis d’augmenter la production de 70%. Le cacao est une denrée dont le coût de production demeure élevé: 11euros le kilo en moyenne pour une commercialisation comprise entre 15 et 20 euros le kilo.La filière présente un véritable potentiel de croissance pour le territoire, la demande internationale étant estimée à plus de 100 tonnes à l’année. Les fèves martiniquaises sont particulièrement plébiscitées par l’Hexagone, la Belgique, la Suisse, l’Angleterre et le Japon. 2.4 L’ÉLEVAGE 2.4.1 Structure de la filière de l’élevage L’élevage est structuré autour d’une interprofession, l’Association martiniquaise interprofessionnelle des viandes (AMIV).Les éleveurs sont en parallèle regroupés autour de plusieurs coopérativeset d’une union de coopératives, MADIVIAL, créée en 2010. En 2018, la1 production animale était assurée par 300 éleveurs en Martinique. 8581 hectares de terres sont des herbages destinés à l’élevage. Pour la deuxième année consécutive depuis 2006, où les surfaces toujours en herbe représentaient plus de 10000 hectares, ce chiffre est en hausse (+4,1% en 2018, après +3,1% en 2017). Au total, les cheptels réunissent en 2018, 16836 bovins, 9765 porcins, 10827 ovins, 3947 caprins, et 1471000 volailles. 2.4.2 Progression de la production locale de viande en 2020 En 2020, la production locale de viande Production locale de viande en augmente de 2,4% pour atteindre 3589 tonnes. 2020(en %) Dans le détail,seule la production de viande de volailleprogresse (+16,5% à 1598 tonnes) tandis que la production de bovin se stabilise Bovin (-0,2% à 845 tonnes).La production de viande 30,8%Porc 23,6% Ovin/caprin0,9% porcine (-10,3% à 1105 tonnes), ovine et caprine (-4,9% à 32 tonnes), équine(-1,4% à 2 tonnes5 ) et de lapin (-63,1% à 7tonnes) sre éduit. Les Volaille abattages de volaille représeenntt tojoruusla plus Lapin 44,5% 0,2% forte part de la productoin ttaleo de iandev (44,5%).À noter que laproduction loacle ne couvre que 16,0% de la consommaon ocale dl eti viande, les importations encourn 84,0%.vat Source : AMIV 1La Société coopérative avicole de la Martinique (SCAM), la Société coopérative agricole caprins et ovins de la Martinique (SCACOM), la Coopérative des producteurs de porc de la Martinique (COOPMAR) et la Société coopérative porcine (SOCOPORC). 90