néanmoins largement inférieur à celui de la France hexagonale, où 81,3% des ménages sont équipés d’au moins un véhicule automobile. Lavoiture est le moyen de transport le plus utilisé par les Martiniquais. Selon une enquête de l’Observatoire territorial des transports de Martinique (O2TM), quelque soit le motif de déplacement, la voiture est le mode de déplacement privilégié (74,6% des déplacements). Selon l’Insee, 83,0% des actifs1 Moyens de transports utilisés pour se se rendent au travail en voiture, contre rendre au travail (%) 73,7% pour la France (hors Mayotte). Transports en commun Dans le même temps, seuls 8,3% des 8,3% actifs se rendent au travail en Voiture, camion ou Pas de déplacement transports en commun, un chiffre bien fourgonnette 2,8% inférieur à la moyenne nationale (hors 83,0% Marche à pied (ou Mayotte) de 15,8%. La marche rollers, patinette) concerne 4,7% des déplacements. Les 4,7% deux roues et le vélo restent, quant à Vélo (y compris à Deux-roues assistance électrique) eux, des modes de transport motorisé 0,2% marginaux, ne représentant Source : Insee 1,0% respectivement que 1,0% et 0,2% des déplacements. Une saturation du réseau routier Le regroupement du centre économique de l’île sur deux communes adjacentes, Fort-de- France et Le Lamentin, entraîne la saturation du réseau routier en période de pointe. Avec la prédominance de la voiture comme moyen de transport et en l’absence d’un covoiturage développé, le trafic routier atteint des niveaux particulièrement élevés sur certains axes. Entre 7h00 et 8h00, la congestion est très élevée et les conditions de circulations difficiles. Pour les deux sens de circulation, le trafic atteint 140000 véhicules en moyenne par jour sur l’A1 (entre l’échangeur de Dillon et l’aéroport), 84000 sur la partie nord de la RN5 entre l’échangeur de Carrère et l’échangeur de Ducos, et 64000 sur la RN1 (partie ouest) entre le rond-point de Place d’Armes et le rond-point de Mangot-Vulcin. Le niveau de saturation routier atteint 136,0% entre l’échangeur de Dillon et le canal du Lamentin, 110,0% entre l’aéroport et l’échangeur de Ducos (RN5) et 99,0% entre Mahault et le giratoire de Mangot-Vulcin. LESCHÉMATERRITORIALDESINFRASTRUCTURESROUTIÈRESDELAMARTINIQUE Dans ce contexte, la Collectivité territoriale de la Martinique a souhaité l’élaboration d’un Schéma territorial des infrastructures routières de la Martinique (STIRM) pour la période 2020-2040. Le but est de créer un outil de programmation prospectif et dynamique pour assurer l’évolution du réseau routier martiniquais. La mission, réalisée par le cabinet Egis groupe, se décompose en quatre phases: - Phase 1: Analyse de la situation existante - Phase 2: Définition des objectifs et enjeux du Schéma territorial des infrastructures routières - Phase 3: Rédaction du Schéma territorial des infrastructures routières - Phase 4: Modélisation du réseau d’infrastructures routières. Le Comité de concertation du STIRM, réunissant notamment les trois communautés d’agglomération, les chambres consulaires, l’ADEME et l’ADUAM, s’est retrouvé le 2 février 2018 à l’issue de la phase 1 afin de présenter le diagnostic de la situation actuelle et échanger sur ce constat, avant de passer à la phase 2. 1Données issues du recensement de la population RP2017 exploitation principale, Martinique au 01/01/2020. 132