3. Dans l’espace caribéen Dès la fin des années 1990, la Martinique affiche une volonté d’inclusion régionale. Afin defavoriser cette intégration, les lois spécifiques à l’Outre-merdotent les collectivités territoriales1 d’attributions légales en matière de négociation et de signature d’accords régionaux au nom de la République, avec les États ou les organismes régionaux voisins.En particulier,la loi d’orientation pour l’Outre-mer2 (LOOM) autorise la région à initier des projets de coopération régionaleavec les états de la Caraïbe et notamment ceux de l’OECO(Organisation des États de3 la Caraïbe orientale). Ces projets sont principalement financés par des fonds de coopération régionale et de coopération décentralisés. Les collectivités peuvent en outre, avec l’accord des autorités de la République, devenir membres-associés de certains organismes régionaux. 1En 2000, la Loi d’orientation pour l’outre-mer (LOOM) instaure des mesures économiques et sociales destinées à relancer l’économie. Elle accorde également des compétences supplémentaires aux collectivités locales, notamment en matière de coopération régionale. Elle est complétée en 2003 par la Loi de programmation pour l’outre-mer (LOPOM), qui instaure un dispositif d’accompagnement du développement économique et social du territoire. En 2009, la Loi pour le développement économique de l’outre-mer (LODEOM) se substitue à la LOPOM et institue des mesures de soutien au pouvoir d’achat, à l’économie et aux entreprises. 2N° 200-1207 du 17 décembre 2000. 3L’OECO compte sept membres permanents (Antigua-et-Barbuda, la Dominique,Grenade, Montserrat, Saint-Christophe-et- Nièves, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines) et quatre membres associés (Anguilla, la Guadeloupe,les Iles vierges britanniques, la Martinique). 25