L’écart est plus significatif avec les autres pays de la zone, notamment la Dominique, la Jamaïque et Haïti. PIB par habitant dans la Caraïbes en 2019 (en USD PPA international courant) Porto-Rico 36045 Martinique 28126 Guadeloupe 27898 Saint-Kitts-et-Nevis 27608 Trinité-et-Tobago 27334 Antigua-et-Barbuda 22880 République dominicaine 19228 Grenade 17793 Barbade 16331 Sainte-Lucie 16132 Saint-Vincent-et-les Grenadines 13038 Dominique 12444 Jamaïque 10193 Haïti 3034 0 5000 10000 15000 20000 25000 30000 35000 40000 Sources: Banque Mondiale -Insee,CEROM (calculs IEDOM) 1.2 L’ÉQUILIBRE EMPLOIS-RESSOURCES En 2019, les ressources de l’économie martiniquaise sont estimées à 9,1millions d’euros. Elles sont majoritairement issues de la production intérieure (74,9%). Les importations comptent pour un quart environ des ressources (25,1%). Les emplois comprennent la consommation des ménages (41,6%), la consommation des administrations publiques (33,0%), l’investissement (16,2%) et les exportations (9,3%). Équilibre emplois ressources en valeur e e Variations (en millions d'euros courants) 2016 Part 2018 2019 Part 2019/2018 Ressources Produit intérieur brut 8 650 75,1% 8 819 9 080 74,9% 3,0% Importations de biens et services 2 865 24,9% 3 012 3 035 25,1% 0,7% Emplois Consommation finale des ménages 4 940 42,9% 4 991 5 045 41,6% 1,1% Consommation finale des administrations 3 897 33,8% 3 962 3 988 33,0% 0,7% Formation brute de capital fixe 1 765 15,3% 1 858 1 962 16,2% 5,6% Exportations de biens et services 913 7,9% 1 058 1 131 9,3% 6,9% Variation de stockks -1 0,0% -38 -11 -0,1% -70,3% Source: Insee, Comptes définitifs 2016 –CEROM, Comptes économiques rapides 2018 et 2018, base 2014 Bien que la consommation (des ménages et des administrations) occupe trois quarts des emplois distribués sur le territoire, l’investissement est le principalmoteur de la croissance martiniquaise. Cette dynamique repose essentiellement sur l’investissementprivé, stimulé ces dernières années par la baisse des taux d’intérêt sur les crédits d’équipement et les crédits hypothécaires. Les exportations, dopées par le tourisme, sont également portées par les bonnes performances du secteur transport et entreposage (+3,8%) et le redressement progressif de la filière banane. Les dépenses des touristes, comptabilisées comme exportations, continuent de progresser (+7,4%) et apportent 0,4 point de croissance, malgré une baisse de la fréquentation des hôtels (-8,2%).De son côté, la consommation se révèle atone. Dans un contexte financier dégradé pour les établissements publics, la consommation des administrations est stable. De son côté, la croissance de la consommation des ménages stagne en volume pour la troisième année consécutive, malgré la hausse des revenus des ménages (+2,1% pour les salaires et +5,4% 33