l’UGPBAN (Union des groupements de producteurs de banane, crééeen 2002), dans le but de maîtriser la commercialisation directe de la production des deux îles. LES PLANS «BANANE DURABLE» ET «BANANEDURABLE 2» Afin de valoriser l’image et la qualité de la banane antillaise, un plan « Banane durable » a été mis en place de 2008 à 2013.Suite à la fragilisation du secteur causée par le cyclone Dean en 2007, à la mauvaise image suscitée par lapollution au chlordécone, et pour faire face à la concrrence érau t ngrèe, ce planaavitpourbut d’inscrire lafilière dans unedémarche de durabilité économqe,sciao leiuet evironementale.n n Dnas sa continuité,le plan « Banane durable 2 » a été lancé pour la priéod20e 16-2020.Iomrl c penddes msurees variées,allant de l’amélioration des pratiques de culture ntammentpur rdre ’sgluae,o oéuide rouspdit phytosanitaires, à l’amélioration des conditions de travail des salariés de lafilière.C monforméent à cs pns,e la unepartie de la sole bananière fait aujourd’hui l’objet de msei enajchère permettant unassiniasseemnt des sols.Parailleurs, des progrès ont été accomplis en termes de gestion de l’enherbement avec une diminution durecours aux herbicides et un développement de la gestion mécanique de l’enherbement au sein des exploitations. Les pièges à charançons sont désormais utilisés dans le cadre d’une lutte sans impact pour l’environnement. L’effeuillage sanitaire est pratiqué contre la cercosporiose noire. S’agissant des traitements post-récolte, l’année 2018 marque le lancement d’un nouveau produit homologué agriculture biologique et la poursuite de la recherche et formation agricole pour une culture sans résidus polluants. En 2019, l’accent a étémis sur la production biologique. Ainsi, 4 exploitationsproduisentsus label biologique et unecinquièmeo esten conversion, pour un volume de 500 tonnes annuel.En 220, la podction anticpée est de 100 à0 r 0u i 1500 tonnes. En partenariat avec la CIRAD, le collectifadéveloppé une nouele variété de bananes«lvl a pointe d’or».Environ 500 hectares répartis entre la Guadeloupe t laeMartinique sont exlotés pur lpi oa production de cette banane biologique, pour une récolte annuellee lspéréede 1500 tonnes. Dès e pntempsri 2020, la pointe d’or est commercialisée en France entière. 2.2.2 Baisse de la production de bananes en 2020 En 2020, la production de banane est en baisse pour atteindre 132206Expéditions de bananes et prix moyen tonnes (-14,4% par rapport à l’année (en tonne et en euro/kg) 250000 1,00 précédente). Cette baisse provient d’une 200000 0,80 part des conditions climatiques avec deux sécheresses successives en 2019 puis 150000 0,60 2020.À ce titre,un certain nombre 100000 0,40 d’exploitations sont éligibles au dispositif 50000 0,20 de calamité agricole (c’est-à-dire avec des 0 0,00 baisses de récolte supérieures à 36%). 20102011201220132014201520162017201820192020 D’autre part, les problèmes Exportations de bananesPrix moyen à quai (échelle droite) phytosanitaires ont également affecté lesSource : DAAF, CIRAD rendements en raison de l’augmentation du nombre de bananiers touchés par la cercosporiose noire. Au final,la production reste en dessousde l’objectif annuel de 210000 tonnes. Sur l’ensemble des Antilles, l’UGPBAN attend une production de 220000 à 230000 tonnes. La filière banane est largement tournée vers l’export, moins de 5% de la production irrigue le marché local.La France hexagonale constitue le principaldébouché de la banane martiniquaise, à hauteur de 87,7%. Toutefois, la part de marché de la banane martiniquaise n’atteint que 1,9% sur le marché européen en 2018, loin derrière la banane «dollar» qui en concentre près des trois quarts. 87