Les crédits aux entreprises explosent avec les PGE L’encours de crédits des entreprises augmente à 5,0milliards d’euros (+22,4%, contre +5,4 % l’année précédente). Il représente 44,8% de l’encours global (+4,3pts). Évolution des crédits aux entreprises Crédits aux entreprises par nature 5000 Autres 4000 Immobilier 1,1% 21,0% 3000 2000 Exploitation 1000 Investissement 19,1% 58,8% 0 Immobilier Investissement Exploitation Source: IEDOM Source : IEDOM Les crédits d’investissement, très dynamiques depuis quelques années (+9,2% en moyenne par an entre 2014 et 2019), progressent encore en 2020. Ils enregistrent une hausse de 12,0%, sachant que la collecte des données a été enrichie cette année. À périmètre constant, la hausse des crédits d’investissement demeure conséquente, à 7,2%, soit un niveau légèrement inférieur à celui de l’année précédente (+7,7%). L’investissement reste la première source d’endettement des entreprises, avec 58,8% de leur encours total. Les crédits immobiliers, cette année encore, se replient (-1,0%, après -2,1%). Regroupant principalement les financements accordés aux sociétés HLM implantées sur le territoire, les crédits immobiliers représentent 21,0% de l’encours global des entreprises. Pour leur part, les crédits d’exploitation Évolution des crédits d'exploitation affichent une croissance exceptionnelle 1000 (en millions d'euros) (+140,4 %). Alors qu’habituellement ils oscillent autour de 400millions, ils s’établissent à près de 1 800 milliard en 2020. En effet, c’est dans cette 600 catégorie que sont recenssleé s PG,ceu-iE xc atteignant près de 760millio fi d’année.Le 400 ns en n s comptes ordinaires débiteurs,assimilablesuxa 200 découverts (avec autorisation u noon) et i, nucl s 0 dans les crédits d’exploitaiton, reuencl tde près d’un tiers. Source: IEDOM Il convient de noter que la mise en œuvre des PGE a été très rapide. Après un démarrage fin mars, 39,1% de ces 760millions avaient déjà été accordés à fin avril, et 67,2% à fin mai. Selon les retours de la place bancaire locale, le taux de refus s’est avéré relativement faible (environ 3%), ce qui semble cohérent avec le recours modeste à la médiation du crédit.1 En effet, si le nombre de demandes adressées à la médiation enregistre une hausse par rapport aux années antérieures, le volume d’activité reste tout de même faible, à hauteur de 50 dossiers dans l’année. 1Pour mémoire, l’IEDOM a la fonction de médiateur du crédit.Son rôle est celui d’un facilitateur pour les entreprises confrontées à des difficultés de financement, puisqu’il se consacre aux problèmes de financement des entreprises et à leur relation avec les banques. 199 sorue'd snoillim ne 000210022002300240025002600270028002900201021102210231024102510261027102810291020202 000210022002300240025002600270028002900201021102210231024102510261027102810291020202